ArtMonia

Le départ des maîtres

Un poeme trouvé sur le Net qui m'a beaucoup touchée et qui fait réfléchir !

Je suis là devant la porte fermée
Devant cette porte qui pourtant est celle de ma demeure.
Je miaule, gratte depuis des heures à cette porte, personne ne m'ouvre,
Des heures à me dire que mes maîtres devraient m'entendre,
Entendre mes appels de détresse, de craintes
Je ne tremble pas de froid mais de terreur,
Devant ce monde extérieur que jamais je n'ai connu avant ce jour.
Toujours j'ai vécu auprès de mes maîtres sans jamais quitter ce home
Toute petite l'on est venu de chercher,
Tous devant mes sourires ont fondu pour moi.
Tendrement, des bras amoureux m'ont pris m'emportant
Dans ce foyer pour y commencer ma vie.
Vie qui me promettait des câlins à l'infini, de l'amour sans fin,
un toit ma vie durant.
Mais.... mais à présent, je suis assise, sur cette galerie, depuis des heures,
Des heures à attendre leur retour.
J'étais bien tranquillement couchée à la fenêtre ou je passe mes journées paisibles,
Un camion est venu au petit matin, j'ai vu mes maîtres transportés une à une des boîtes,
Puis leurs meubles dans celui-ci.
Ces mêmes bras qui jadis m'ont pris avec tendresse,
M'ont attrapé par la peau du cou,
Puis ils m'ont déposé là où je suis à présent.
Mon maître est alors monté dans ce camion,
Emportant aussi avec lui ma famille, ceux que j'aimais.
Depuis ce temps, j'attends, j'attends inlassablement leur retour.
La nuit approche, cette nuit peuplée de mystère, d'inconnu pour moi,
Cela sera la première que je passerais à l'extérieur de mon foyer.
Je me glisse sous cette galerie ou tout en essayant de trouver un peu de repos,
Je pourrais guetter avec attention le retour de mon maître bien aimé,
De cette famille à qui je donnais de l'affection sans compter.
Les heures passent, le jour se lève,
Une journée se termine, j'attends toujours.
Jour après jour, je les attends,
Puis la faim se fait sentir,
Je vais errer dans la ruelle qui se trouve derrière,
Essayant de trouver un peu de nourriture.
Peu à peu, ma vie devient une vie d'errance,
Peuplée d'innombrables souffrances,
Car, depuis leur départ,
Moi avec des centaines d'autres, aussi tristement qu'eux,
Je finirais ma vie apeurée, sans amour, sans joies.
Souffrant parce qu'on m'a abandonné, un jour de déménagement,
Sans se soucier des conséquences que cela apporterait dans ma vie.
(Source :
[lien]



24/10/2007
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